Source Saint Nicolas




La source St Nicolas alimente la Mazérine (voûtée). Elle est mentionnée dans les livres d’histoire de la commune depuis 300 ans. Autrefois, son eau était potable. 
Elle est située le long du sentier  communal numéro 22 dont l'entrée se trouve à côté du numéro 41 rue de la Mazerine.
Le CRA oeuvre avec la commune pour la restauration du site de la source st Nicolas et l'aménagement du sentier 22 depuis plus de quinze ans.



photo 2015



En 2018, au bout d'une longue démarche (voir l'avis du CRA du 25 févier 2015 publié ci-dessous)
la commune a récupéré une bande de 4 m de large en bordure du ruissellet de la source St. Nicolas.
Le sentier numéro 22 relie depuis lors la rue de la Mazerine à l'avenue Soyer.

vue d'en bas (avenue Soyer)

vue d'en haut (au-dessus de la source)




Avril 2023: La source va être re-emménagée dans le cadre d'un nouveau projet PCDN porté par le CRA. Le sentier 22 sera ensuite remis en état par la commune. 


Avis du CRA concernant la demande de recouvrir l'écoulement de la source:


La Hulpe, le 25 février 2015.

Concerne: Source St. Nicolas – Votre référence 2014-81
 Monsieur le Bourgmestre, Mesdames et Messieurs les Echevins,
Suite à votre demande du 4 février 2015, nous vous prions de trouver ci-dessous l'avis technique sollicité.

Les sources ont de tout temps fasciné l’esprit humain. Dès l'implantation des églises en Europe, celles-ci ont été établies sur ou à côté de sources, disposant ainsi d'eau baptismale. C'est précisément le cas de l'Eglise St Nicolas, d'où l'intérêt notamment du Cercle d'Histoire local pour la restauration et la conservation de la Source St. Nicolas.

Sur le plan hydrologique, la source forme l’interface entre l'aquifère et le cours d’eau supérieur. Elle apporte au réseau hydraulique des eaux propres qui se chargent rapidement en oxygène le long du parcours vers la rivière. Elles sont (en principe) non polluées. Elles attirent et offrent un refuge à de nombreux organismes aquatiques dont certains spécialisés. On décrit ainsi le milieu environnemental du crénon (biocénose de la source).
La zone hypocrénale (ruisseau de source) est généralement désignée comme région à salamandres. Bien d'autres organismes y trouveront un biotope unique propice à leur développement. Certains organismes remontent aussi les ruisseaux pour assurer la reproduction dans les zones crénales.
 
Le "ruisselet" qui figure sur les plans fournis par Tim Concept dans le cadre de la demande de permis est un écoulement naturel permanent constituant un ruisseau. On n'est pas ici à la source d'une grande rivière… mais toutes commencent petitement et toutes les sources se ressemblent assez fort.

Il s'agit bel et bien d'un cours d'eau, qui n'est pas un égout et un cours d'eau ne doit jamais être couvert.  Partout en Belgique et en Europe, la tendance est d'ailleurs à l'inverse: remise à ciel ouvert des cours d'eau voûtés.

De plus la topographie locale montre que ce ruisseau draine les eaux qui imbibent les espaces voisins et qui, si elles ne pouvaient plus ruisseler librement, s'accumuleraient sur place en créant bien des problèmes!

Sur un plan technique, remblayer la source et/ou la zone hypocrénale présente des risques importants. On peut citer de nombreux exemples d'affouillements et de caves inondées liés à de telles opérations.
Si sa présence entre dans un périmètre de construction, il vaudrait  mieux  dévier son tracé, mais la maintenir en essayant au contraire de la mettre en valeur, surtout compte tenu de son passé historique.

Comme le Collège en a la possibilité (cfr permis accordé en date du 13/10/2014), nous recommandons à la commune de récupérer dès à présent la bande de 4m qui comprend le ruisseau et de commencer l'aménagement du cours d'eau avec un simple défrichage. La commune aura ensuite le loisir d'y créer un agréable lieu de promenade sur un site riche en biodiversité.

D’avance, nous vous remercions de la suite que vous voudrez bien donner à la présente requête et vous prions d’agréer, Monsieur le Bourgmestre, Mesdames et Messieurs les Echevins l’expression de nos sentiments les meilleurs.


Pour le Contrat de Rivière Argentine,
Prof. Guy Houvenaghel, biologiste
Prof. René Lambeau, hydrologue