Le Grand Etang

Photo: Le Grand Etang de La Hulpe . Copyright Hugo Moreau, CRA

1978: Une demande de classement du Grand Etang est introduite par le Dr Sténuit auprès des Monuments et Sites.

Le 14 décembre 1982 le Grand Etang et ses abords sont classés par décret de l'Exécutif de la Communauté Française, en raison de sa valeur esthétique et scientifique.

1989 Mme Kirchen, présidente de l'APNE (Association de Protection de la Nature et de l'Environnement, rue Cornelis à La Hulpe), future première présidente du CRA, écrit au bourgmestre pour dénoncer le déversement des égouts d'Overijse (Maleizen) dans le Grand Etang via le thalweg du Chemin Long.

1992 les égouts d'Overijse sont enfin raccordés au nouveau collecteur de l'IBW. Malgré cela les déversement continuent…

1992 Des riverains prennent l'initiative de vider le passage du "ruisseau" sous la rue Gaston Barry. Ils en tirent plusieurs mètres cubes de débris et crasses.


Pour eux c'est clair qu'il s'agit d'un égout à ciel ouvert qui passe dans leurs jardins (et déborde dans leurs caves).
Le nouveau collecteur de l'IBW ne sait pas absorber les eaux de pluies et les égouts d'Overijse débordent via le déversoir d'orage, prévu à cet effet, dans le thalweg du Chemin Long et de la dans le Grand Etang. En fait, il s’agit de débordements en provenance de trois déversoirs d’orages (deux de ces ouvrages sont situés à l’Est de la voie ferrée et le troisième est implanté au droit de la rue Gaston Bary) et constitués d’un mélange d’eaux usées et d’eaux pluviales dont la concentration en pollution organique et minérale est très variable et étroitement liée à l’intensité pluviométrique.

Ces écoulements se déversent actuellement dans le Grand Etang et contribuent notablement à sa pollution et à son envasement progressif. 

Lors de la création du CRA la même année 1992 la priorité est donnée à la dépollution de l'Argentine. Petit à petit le problème des inondations des caves dans la rue Gaston Bary et la pollution du Grand Etang devient une occupation du CRA.

2000 Le Grand Etang est classé Natura 2000 

2004 Installation du "régulateur de débit" par le responsable des travaux de la commune, M. Dewinghe, dans le thalweg du Chemin Long à l'entrée du voûtement sous le chemin de fer. L'égout à ciel ouvert est canalisé et les riverains ne connaîtront plus que quelques inondations pendant toutes les années suivantes.

2004 suite: le CRA dresse un rapport de bathymétrie du Grand Etang (20 pages): la couche de vases accumulées dans le Grand Etang atteint 1.5m de profondeur, soit déjà 46% de la profondeur de l'étang.
En 2004 et 2005, le Contrat de Rivière Argentine (CRA) a collaboré à la préparation d'un vaste projet tendant à l'aménagement de Sites Natura 2000 incluant le Grand Etang en vue d'un financement par le Fonds LIFE. Bien qu'honorablement classé, le projet n'a pas été retenu (voir aussi La maison du Garde, Observatoire de l'Argentine sur ce site). 

2005 Le Service Travaux propose la pose d'un conduit de contournement du Grand Etang de diamètre de 150 cm jusqu'au rond point de papeteries.
Le Rapport du Service Travaux et les commentaires du CRA sont consultables ici : Rapport du Service Travaux _ Pollution du Grand Etang   (c'est en 2019 que l'étude sera réalisée)

2005 Le problème de la pollution et de l'envasement du Grand Etang est à l'ordre du jour de toutes les réunions du CRA comme en témoigne par exemple l'extrait suivant du PV de la réunion du 27 octobre 2005
Prof. Dr. Guy Houvenaghel a vu à plusieurs reprises un tracteur-citerne vert/orange déverser des effluents dans le cours d’eau près du chemin long, et nous jugeons nécessaire une analyse de la qualité de la vase à l’entrée du Grand Etang.

9 janvier 2006 Rapport du CRA au sujet  "Examen du problème de pollution du Grand Etang lié aux déversoirs d’orages implantés au voisinage du Chemin Long" par Prof. ir. René Lambeau.


2006 Analyse des boues du Grand Etang par le laboratoire de l'ULB (Guy Houvenaghel)

Le rapport fait ressortir clairement que le taux de pollution du Grand Etang en métaux lourds est près du seuil critique pour que les boues soient classées comme toxiques (notamment le cobalt est à 98%, encore 2% et la norme de 25 mg/kg est dépassée).
L'étude de l'envasement et les résultats de l'analyse des boues sont présentés au public en présence du bourgmestre (Ph Leblanc) et l'échevin de l'environnement (Ph. Mathis). Un photo truquée de l'avenir du Grand Etang le montre transformé en champ aux ânes…




2008 Conférence de presse de l'échevine de l'environnement (J. Fransen) qui dénonce le problème de la pollution et envasement du Grand Etang, causée par le débordement des égouts d'Overijse.

2010: première réunion avec Overijse où il est déjà question de l'étude par le bureau Talboom

2012 Le CRA reprend l'étude de la pollution du Grand Etang dans un nouveau dossier qui propose également des solutions pratiques. Hugo réunit tout le groupe et présente le dossier au bourgmestre (Ch. Dister) et l'échevine de l'environnement (I. Hinderyckx).

Janvier 2013 Nouvelle version de l' "Etude du Bassin Versant et solutions pratiques thalweg Chemin Long ", avec exemple chiffré du coût de dévasement et de la solution préconisée par le CRA: la pose d'un conduit de contournement du Grand Etang pour déverser les égouts dans l'Argentine.
La commune demande l'assistance de l'IBW, qui assumera le rôle de chef de projet dans l'étude de solutions pour la dépollution du Grand Etang en la personne de Mme Massart. 

 Février 2013 Dans un rapport intitulé "Note concernant les problèmes de pollution du Grand Etang et d’aménagement de la Mazerine"  le CRA rejette de façon irréfutable les arguments de l'IBW en faveur d'un dédoublement des égouts au Chemin Long. La seule solution pratique reste la pose d'un collecteur qui contourne le Grand Etang.

Mars 2013 La commune dégage un budget de € 50.000 pour l'étude, par un bureau spécialisé, des "solutions pour empêcher la pollution du Grand Etang".

Fin 2013 une note de synthèse du CRA en 12 pages "Protection du Grand Etang contre les apports en provenance du thalweg du Chemin Long" a été présentée aux autorités communales qui l'ont transmise à l'IBW et à la Province. 

Février 2014 Le CRA réalise, à la demande de l'IBW, des relevés et des profils de travers du thalweg entre le D.O. et le talus du chemin de fer (réalisés par Roger avec l'assistance de Rachel et Hugo).

Avril 2014 L'IBW demande, et le CRA réalise, une étude afin de permettre à l'IBW de déterminer la classification en "Eaux cyprinicoles" du Grand Etang. Guy démontre que cette classe a été remplacée par des nouvelles normes de classification en accord avec la "directive cadre Eau" de la CE.

Août 2014 René remet une note à la commune intitulée "Prédimensionnement des infrastructures de laminage et de dérivation des eaux du thalweg du Chemin Long". Cette note sera annexée au cahier spécial des charges de l'appel aux offres de la commune pour la désignation du bureau.

Octobre 2014 Roger ajoute des courbes de niveau aux relevés topographiques qui permettent à René de finaliser le dossier pour le cahier de charges spécial.

Janvier 2015 René présente la Note de prédimensionnement des ouvrages à l’IBW et aux autorités communales. Ce document démontre la qualité technique des dossiers du CRA qui ont fait économiser des dizaines de milliers d’euros à la commune.

Mars 2015 L’IBW finalise le cahier spécial de charges restreint "Etude de la protection du Grand Etang par pose d’une conduite de dérivation vers l’Argentine et création d’un bassin de laminage et de dépollution : diagnostic de bassin versant et étude de faisabilité " sur base du travail de René et la commune lance la procédure d’appel d’offres pour désigner le bureau d'études qui sera chargé de l'étude de la solution proposée par le CRA.

Mai 2015 L'IBW envoie le cahier des charges à 5 bureaux d'études. Il s'agit du cahier des charges relatif à la désignation du bureau qui se chargera de l'étude de la dépollution du Grand Etang - Phase I, basé sur les travaux du CRA.

Fin juin 2015 Suite à une rencontre entre l'IBW, Aquafin et la commune avec la commune d'Overijse (sans le CRA) à la fin du mois de juin l'appel d'offres est suspendu par la commune.

Septembre 2015 Lors d'une réunion entre l'IBW, Aquafin, la province du BW, la province du BF, les deux communes, le bureau Talboom (bureau d'études d'Aquafin) et le CRA, il devient clair que l'objectif de la commune d'Overijse est de satisfaire la législation flamande qui limite le nombre déversements d'un D.O. à 10 par an. La solution serait de dédoubler 2 km des égouts d'Overijse pour obtenir un bout de réseau séparatif (subventionné par la région Flamande).
Le CRA fait remarquer que cela ne diminue en rien ni la pollution ni l'envasement du Grand Etang car le collecteur de l'IBW (du D.O. vers la rue F. Dubois) n’a pas été dimensionné pour reprendre les excédents pluviaux. L'IBW insiste pour obtenir plus de précisions de la part du bureau Talboom.

Octobre 2015 le CRA communique les copies des documents officiels de statut de protection du Grand Etang à la commune.

Novembre 2015 Le bureau Talboom et l'IBW proposent une série de mesures complémentaires qui ont été analysées par René Laùbeau  Il résulte de cet examen que ces mesures sont coûteuses, difficilement applicables et n’apportent pas pour autant toutes les garanties requises de protection du Grand Etang. 
Le CRA maintient par conséquent que la conduite de dérivation telle que proposée dans le rapport du 10 décembre 2014 reste la seule solution en mesure de garantir une diminution drastique de la pollution du Grand Etang et insiste une nouvelle fois pour que la procédure de désignation du bureau d'études soit relancée.

17 Décembre 2015 Lors d'une nouvelle réunion entre les communes, avec tous les intervenants, le bureau Talboom précise que le ruisseau du thalweg sous conduit sera remis à ciel ouvert pour s'écouler… dans les jardins des  constructions envisagées au Chemin Long! 
Le réseau séparatif d'Overijse s'arrêtera  à la limite de la commune. La Hulpe est prié de le continuer et d'assurer la liaison entre les égouts du Kanunniksteen et le Chemin Long!
Cette position est jugée inacceptable. L'IBW demande des nouveaux plans complets au bureau d'études Talboom.

L'année 2015 se termine avec la promesse du bureau Talboom de revenir vers nous avec des nouveaux plans au mois de février, leur dossier doit être bouclé fin mars 2016 pour les autorités flamandes.

2016 L'IBW organise une réunion avec le SPGE qui pourrait prendre en charge les travaux nécessaires pour continuer les nouveaux égouts d'Overijse (financés par la Région Flamande) en territoire wallon (i.e. La Hulpe) et le contournement du Grand Etang. Le SPGE fait savoir que la Région Wallonne n'accorde pas de subsides pour éviter une pollution mais uniquement pour des réseaux d'égouttage. Le CRA prétend qu'il s'agirait de financer des travaux inutiles car ils n'apportent aucune amélioration pour le Grand Etang.

2016 multiples réunions avec Overijse. Pour la CRA il ne sert à rien d'attendre: il faut relancer la procédure de désignation du bureau d'études initiée en mai 2015.

Avril 2017 A l'issue d'une procédure d'appel d'offres le collège communal confie l'étude de faisabilité du projet de pose d'un conduit de contournement du Grand Etang au bureau d'étude Tractebel.
Le Comité d'Accompagnement est composé comme suit:


Fin 2017 La Phase I (cartographie et inventaire) de l'étude de Tractebel prend fin. Le chef de projet (l'IBW) commandera la phase II – l'étude proprement dite – en 2018. L'étude devrait prendre 60 jours.
Juillet 2018 Une première réunion "en interne" de présentation des conclusions de l'étude menée par Electrabel a eu lieu le 6 juillet.

En conclusion:
Les matières solides contenues dans les eaux déversées sont pour la plus grande part de nature minérale car provenant principalement du ruissellement pluvial. La teneur de ces matières varie fortement suivant l’intensité pluviométrique, les caractéristiques physiques du bassin versant et la densité de l’urbanisation. Les teneurs de matières en suspension très variables et en supposant une moyenne  de 400 mg par litre  on obtient pour les 187 344 m³ d’eaux déversées annuellement, un apport de boues de près de 75 tonnes qui, sur base d’une densité de 1.5 T/m³, représentent un volume de 50 m³ s’accumulant chaque année dans le Grand Etang.
Il n'est par conséquent pas étonnant de constater sur la photographie aérienne de Google (ci-contre) que la partie Nord du Grand Etang est presqu'entièrement envasée et que l'îlot qui se trouvait à l'est de l'étang à presqu'entièrement disparu.

20 Octobre 2018. Réunion de clôture de la phase II i.e. a pré-étude menée par le bureau d'études Tractebel. Le bureau d'étude a validé le dossier du CRA présenté à la commune en 2013 (dossier qui est à l'origine du présent projet). Le budget est semblable à celui qu'avait calculé par notre ir. Roger Wagschal à l'époque, tout au moins si l'on choisit l'option 2 (passage par le conduit rue Francois Dubois). Le dossier final sera transmis plus tard (voir ci-dessous aôut 2019).

17 janvier 2019. Courrier de la commune d'Overijse à la commune de La Hulpe
1)     Le stockage d'eau sale dans un bassin ouvert et son infiltration est en conflit avec le VLAREM ("Vlaams Reglement betreffende de Milieuvergunning" = sorte de CoDT flamand)
2)     Le raccordement de ce bassin à l'Argentine ne peut pas être effectué car il est situé dans la zone du fer de lance de la Lasne et nous ne savons pas dans quelle mesure la qualité de l’eau de l'Argentine se détériorera.
3)     Pour la zone de fer de lance, il est prévu que la qualité de l’eau s’améliore. Évacuer plus d'eau dans l'Argentine entraînera encore plus d'inondations. En ce moment, l'Argentine déborde déjà régulièrement.

Le collège d'Overijse propose de réexaminer le dossier de la Eendenlaan afin de réduire encore les déversements du DO. La nouvelle proposition sera ensuite discutée avec La Hulpe."

Notre appréciation :  Si effectivement le VLAREM permet de déverser dans un milieu fermé,    classé réserve naturelle et Natura 2000 de surcroît, et pas dans un bassin d'orage il y a de quoi se poser des questions.
L'objectif (d'Overijse et) de la région Flamande est de réduire le nombre de déversements du DO au nombre stipulé dans leur règlementation.  Leur solution consiste en le déversement continu des eaux grises (pluviales et avaloirs de la voierie) directement dans le thalweg du Chemin Long - et de là dans Grand Etang ( sans passer par le DO). Voir e.a. étude Talboom plan T500398-1-1.
A cela viennent s'ajouter les eaux grises du petit ruisseau du fond du thalweg du Langeweg qui prend sa "source" près de la Smetslaan mais qui n'est en réalité que l'ancien égout de Maleizen.
L'objectif de La Hulpe est d'arrêter la pollution et l'envasement du Grand Etang.
Les deux objectifs sont diamétralement opposés.


Pendant toute l'année 2019 le CRA continue ses démarches pour trouver des subsides et auprès de la commune pour lancer la suite du projet. 
5 août 2019 La commune de La Hulpe reçoit le dossier final du bureau d'études Tractebel
A l'initiative de l'échevin Nicolas Janssen, ce dossier est présenté aux conseillers communaux qui demandent d'être entendus.
14 aôut 2019 Le dossier Tractebel  du 5 août (qui comporte 50 pages et 3 solutions altérnatives de plus que le rapport du 20 octobre 2018) est commenté par le CRA lors d'une réunion qui réunit les conseillers communaux intéressés ainsi que des représentants  de diverses associations locales.  Le CRA répond a toutes les questions et suggestions. Les remarques et réponses sont consignées dans un rapport que le CRA remet au collège. Le PV officiel de la réunion sera rédigé par la commune (toujours en attente).
Automne 2019 Le collège doit choisir quelle solution sera retenue parmis les trois variantes proposées dans le dossier Tractebel.
Printemps 2020 suite au Covid-19 : retard supplémentaire dans le choix de la solution par le collège.
15 octobre 2020 au cours d'une réunion qu'ils ont convoquée les partenaires flamands (Overijse, Aquafin, VMM, ...) exposent au wallons (InBW, Commune, Province BW, CRA) leur vision des choses: Seul un égoutage séparatif complet apportera une solution satisfaisante aux objectifs de qualité d'eau en Flandre. Le CRA répond que ce n'est pas envisageable mais ne promet d'étudier - avec l'InBW - l'impact de la réalisation de l'égouttage séparatif sur Overijse.
12 mai 2021 les partenaires wallons présentent leur réponse aux partenaires flamands: L'égouttage séparatif sur Overijse aura un impact positif limté sur la situation. Il faut toutefois chiffrer le coût et la faisabilité d'un bassin de rétention qui permettrait de décanter les eaux de déversement du D.O. avant de les rejeter dans le Grand Etang. Tractebel avait estimé le coût de réalisation du bassin de décantation à €440.000 en 2019.
27 octobre 2021 le CRA reçoit une estimation de l'InBW pour la réalisation du raccord - sur le territoire de La Hulpe - de l'égouttage séparatif flamand au collecteur de l'InBW (eaux usées) et dans le bassin de décantation: €300.000 HTVA
19 mai 2022 : En faisant le point avec le collège commpunal, le CRA signale une nouvelle fois  que Le fonctionnement et le dimensionnement du bassin de rétention/décantation est à revoir à cause du petit ruisseau qui sera découplé de l'égout et coulera en permanance dans ce bassin.
23 octobre 2023: la commune reste convaincue qu'il faut attendre qu'Overijse ait terminé l'aménagement de l'égouttage séparatif dans le bassin versant (sur le territoire d'Overijse) pour faire des analyses et entamer une étude offrant une solution sur La Hulpe. Le collège communal de La HUlpe préfère attendre les résultats des élections communales de 2024 pour voir si Overijse continuera les travaux. Le CRA réitère son point de vue qui affirme que cet égouttage séparatif avec le découplement du ruisseau-sans-nom entraînera une pollution plus importante du Grand Etang au lieu de la diminuer et re-insiste sur la nécessité d'une étude préliminaire.

CONCLUSIONS

Après la réunion du 15 octobre 2020 qui a mis autour de la table (virtuelle) les partenaires flamands (Commune d'Overijse, Province Vlaams Brabant, Vlaamse MilieuMaatschapij, Aquafin) et wallons (Commune de La Hulpe, CRA, Province du Brabant Wallon), il est apparu qu' Overijse doit prendre des mesures pour la prochaine législation et que rien ne se fera de leur côté avant. Le début des travaux du réseau séparatif est à prévoir pour 2025 (un an après les élections).

De notre côté, le plus facile à mettre en place est le bassin de rétention comme prévu par l'étude de Tractebel. Overijse réalisera le réseau séparatif de la partie nord du bassin (Kannuniksteen, Fazantenlaan,..) et amènera les eaux noires et grises dans le DO de la Eendenlaan et les eaux de la voierie dans le bassin de rétention/décantation. Nous sommes tous d'accord pour dire qu'il s'agit d'une amélioration certaine de la situation – sans prétendre que c'est la solution finale. On analysera par la suite ce qu'il faut faire en plus.

 Le CRA souligne que l'étude de Tractebel ne prévoit pas qu'Overijse découplera le "petit ruisseau sans nom" des égouts pour le faire couler en permanence dans ce bassin de décantation. De ce fait, le niveau maximal du bassin sera vite atteint et la surverse fonctionnera en continu. Le Grand Etang ne recevra pas une eau supposée propre du petit ruisseau mais une pollution permanente. Le fonctionnement et le dimensionnement du bassin de rétention/décantation est à revoir en fonction de cette donnée.

Questions : prévoir un bypass du petit ruisseau? Laisser le ruisseau dans l'égout (peser le pour et contre)? Comment connaître son débit?

 Pour la partie sud du réseau d'égouttage, Overijse arrêtera le réseau séparatif à la limite de la frontière régionale (Prins Desalmlaan). La Flandre ne réalisera le réseau séparatif que si la Wallonie le continue sur La Hulpe. La commune étudie les possibilités de financement, notamment par le plan PIC qui pourrait subsidier 70% des travaux. Il s'agit d'un plan sur trois ans (PIC actuel 2021-2024), la demande devrait s'introduire en 2024.

Plus que probablement, et le mieux qu'on puisse espérer, est que cette partie du réseau se réalisera dans une deuxième phase.

 Pour mémoire: en janvier 2022, suite à la demande du CRA, l'INBW a estimé la réalisation de ces 400 m de réseau séparatif sur La Hulpe à €300.000 HTVA

entretien du bassin de décantation à €1000 par an (à la grosse louche).

La réalisation du bassin de rétention a été estimé par Tractebel à €433.000 HTVA en 2019 (page 78 de l'étude).

La pose du conduit de contournement du Grand Etang en passant par l'arrière des bâtiments de papeteries a été estimée à €575.000 HTVA par Tractebel en 2019 (page 78 de l'étude).



Documents à consulter ou télécharger :



Photo: Cygne sur le Grand Etang de La Hulpe . Copyright Hugo Moreau, CRA